Comme l'a déjà noté l'abbé Le Coz (ancien recteur de Penmarc'h mort en 1918) dans ses notices, le nom descriptif Penmarc'h associe Penn, "tête, bout, extrémité" à Marc'h, "cheval". Ce nom correspondait auparavant à un territoire bien plus vaste que l'actuelle commune, entité antérieure au Pays Bigouden et nommée Kab Kaval, "Caput Caballi" en latin, d'origine romane donc, traduit en Penmarc'h par les Bretons, lors de leur installation en Armorique. Est-ce la forme d'un rocher en mer, comme le suggère la présence d'un rocher appelé Penmarc'h Kozh (/pinmaxkuz/ d'après l'enquête orale), d'une pointe littorale en particulier ou de toute la péninsule qui explique cette appellation ? Il nous est impossible de trancher. L'actuel Penmarc'h se compose de trois paroisses, Treoultre (l'ancien bourg principal), Keriti et Saint Guénolé/Sant Wennole (ancienne trève de Beuzeg-Kab-Kaval), auxquels on peut ajouter l'ancien bourg de Saint Pierre/Sant Pêr et le quartier de la Madeleine/Ar Vadalen (Voir à chaque entrée pour le détail). Le nom officiel de la commune est la forme impropre "Penmarch" mais l'usage est bien établi d'écrire le nom Penmarc'h, avec l'apostrophe. En breton, le C'h constitue une seule et même lettre et sert à marquer le son /x/. Ce signe C'h constitue l'une des nouveautés apportées par la modernisation orthographique du XVIIe siècle. Cette réforme a été adoptée lentement, notamment en toponymie qui est un domaine archaïsant. Le C'h ne se remarque véritablement qu'à partir du début du XIXe siècle dans le cadastre napoléonien, comme c'est le cas ici.