Trégueux et Langueux semblent comporter le même déterminant. Le premier nom est formé en tête du breton Trev ("lieu habité et cultivé", et non pas trève, c'est-à-dire succursale de paroisse, sens que le mot prendra ultérieurement) ; le second du breton Lann (lieu consacré", fondation religieuse remontant au haut Moyen Age, sur laquelle un moine de l'Eglise celtique a établi un ermitage). Bernard Tanguy (Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor, 1992) écarte la présence de Keog/Kiog comme déterminant, bien qu'attesté comme saint au Xe siècle sous la forme Cioc, correspondant au gallois Ciwg, éponyme de Llangiwg dans le Glamorgan, Selon lui, un hypocoristique de saint Ke (devenu souvent Quay à l'écrit dans les formes administratives) est plus probable, en l'occurrence Kaeg (Kéec), anciennement Caeoc. Une chapelle dédiée à Saint Ke existait autrefois à Trégueux/Tregaeg ; une autre près de Robien à Saint-Brieuc/Sant-Brieg.