Klask a ran un anv-lec'h (anv ur gumun, ur gêriadenn, ur straed...)

Dezverkoù all...

Guenrouet

Rummad

Kumun

Kumun

Gwenred

Departamant

Liger-Atlantel
Stumm brezhonek skoueriekaet

Gwenred

Notenn : ar stummoù a weler war ar gartenn-mañ a zeu eus OpenStreetMap, n'int ket bet studiet na skoueriekaet gant an OPAB.

Stummoù kozh
15

1090
Guenrut
1090
Guenruth
XIIvet Kved
Guenreth
1287
Guenret
1404
Guenro(u)et
1429
Guenreut
1429
Guenrouet
1429
Guerouet
1431
Guenroet
1431
Guenroit
1447
Guenroit
1514
Guenrouet
1630
Griamiet
1672
Guerroit
1731
Guenret

Stummoù brezhonek testeniekaet
6

1995
Gwenred
1995
Gwenred
1998
Gwenred
2001
Gwenred
2002
Gwenred
2014
Gwenred

Titouroù all war al lec'hanv

L'origine de ce nom a fait l'objet de plusieurs interprétations. Nous pouvons mettre de côté le nom de Gwenvred, épouse du roi breton Salamon (IXe siècle), dont le second élément est Bred avec un -b, qui ne peut être dans le toponyme qui nous occupe, d'après les données à disposition. L'élément en tête est Gwenn, "blanc", voire "pur" ou "sacré" s'agissant de toponymes, notamment de noms de hauteurs et de rivières. Concernant le second composant du nom, les deux principales idées seraient à mettre en rapport avec la situation de l'endroit, sur la rive gauche de l'Isac justement. D'aucuns y voient le mot Roued, avec le sens de "filet", et par extension de "barrage". Ils estiment que les formes les plus anciennes (XIe-XIIIe ss.) du toponyme comportent des erreurs de copistes et que le second composant devrait comporter la diphtongue -ui/-oe anciennement, au regard de son évolution ensuite, non sans fondement. Pour eux, Roued se cache également dans la forme erronée, qui remonte au IXe siècle, d'un toponyme (disparu ?) de Bains-sur-Oust (Beaureu/Bauré, noté "Balrit" au milieu du IXe siècle dans le cartulaire de Redon). Cette hypothèse implique tout de même plusieurs erreurs de copistes, à des époques différentes, sur le même mot et dans des toponymes différents. En outre, l'extension sémantique de Roued à "barrage" reste à démontrer. (Ajoutons que dans l'hypothèse d'un mot comportant une diphtongue qui n'aurait pas été notée dans les formes anciennes, on pourrait suggérer le mot Rouez, "clairière (dans une forêt)". Rouez serait figé dans sa forme archaïque avec le -t final, comme cela a été avancé pour Ranrouet à Herbignac). D'autres, prenant les plus anciennes graphies répertoriées du nom davantage à la lettre, penchent pour la présence du mot Red, qui traduit directement la notion de cours d'eau. L'apparition de la diphtongue est alors postérieure, comme dans Glanret à Guichen (35), pour lequel des graphies en -rouet apparaissent à partir du XIVe s. (de Glann, "rive" + Red, "cours d'eau"). En outre, le mot Red est bien attesté en toponymie par ailleurs, contrairement à Roued. C'est cette idée qui a prélavu lors de l'examen de ce nom par la Commission de Toponymie et de Signalation dans les années 1990, d'où la forme préconisée Gwenred.

Ofis publik ar brezhoneg

Rouedadoù sokial