Toponyme manifestement formé sur le terme breton Trev, dont l'acception a évolué au fil du temps. Il désigne d'abord un centre de peuplement civil remontant à l'installation des Bretons dans la péninsule armoricaine, à partir du IVe siècle. Il a ensuite pris le sens de quartier (regroupement de maisons, de villages), puis de trève, c'est-à-dire de succursale de paroisse. La présence de Trevoù ici, pluriel de Trev, parfois évoqué, et comme c'est semble-t-il le cas dans Trévou-Tréguignec/An Trevoù (22), Le Trévoux/An Treoù-Kerne (29) ou Le Tréhou/An Treoù-Leon (29), ne paraît pas être pertinent ici. Le second élément Bo, ou Bou, reste à déterminer. Le mot Trev provoque l'adoucissement de l'initiale B en V qui suit. Autrement dit, Treb+Bo donne Trevo (A comparer par exemple avec Trebeuzec dans le Finistère, Treveuzog en breton moderne, de Trev+Beuzeg/Budog).