Klask a ran un anv-lec'h (anv ur gumun, ur gêriadenn, ur straed...)

Dezverkoù all...

Trégunc

Stummoù all a-vremañ

Trégunc-sur-Mer

Rummad

Kumun

Kumun

Tregon

Departamant

Penn-ar-Bed
Stumm brezhonek skoueriekaet

Tregon

Notenn : ar stummoù a weler war ar gartenn-mañ a zeu eus OpenStreetMap, n'int ket bet studiet na skoueriekaet gant an OPAB.

Stummoù kozh
21

1038
Treguent
XIvet Kved
Plebs Treguenc
1084
Treguenc
XIvet Kved
Treguenc
1112
Treguenc
XIIvet Kved
Treguent
dib XIIvet Kved
Treguenc
1263
Treguenc
1270
Tregunc
1368
Trefguenc
1368
Tresguenc
1368
Trefguen
1370
Tresguenc
1370
Tregueuc
1426
Treguenc
1516
Treguenc
1536
Treguenc
1574
Treguenc
1630
Treguen
1815
Tregunc
wd1850
Trégunc

Stummoù brezhonek testeniekaet
12

1928
Tregon
1930
Tregon-Konk-Kerne
1947
Tregon
1950
Tregon
1978
Tregon
1993
Tregon
1995
Tregon
1995
Tregon
1998
Tregon
2001
Tregon
2002
Tregon
2014
Tregon

Titouroù all war al lec'hanv

D'après les attestations anciennes du nom, qui remontent au XIe siècle, dont "pago Treguent/pou Treguent", il s'agit d'un nom de pays initialement (un pagus, comme le Poher ou le Poudouvre, par exemple) et dans lequel est attesté l'actuelle commune de Nevez également. D'après ces formes historiques, le premier élément du nom qui nous occupe n'est pas Trev mais Tre, qui veut "dire à travers" ou "au-delà". On retrouve cet élément Tre dans le Porhoët, nom d'un autre ancien pagus breton, dont les attestations anciennes montrent sa composition : Pou (pays) + Tre (à travers) + Koed (bois). La traduction de ce nom dans les textes latins médiévaux est sans équivoque : Pagus Trans Sylvam, soit le "pays à travers le(s) bois" (équivalant à Transylvanie, en quelque sorte !). Le dernier élément de Trégunc/Tregon est plus discuté. Certains ont évoqué l'ancien breton Kenk (branche, qui a donné nombres de toponymes du type Kenkiz, noté improprement Quenquis, Quinquis...). Kenk correspond au gallois Cainc, qui admet en outre le sens de bras de mer. D'autres ont donc supposé la présence de Kenk avec cette acception dans Trégunc. L'idée la plus séduisante est que Kenk soit la forme plurielle de Konk (anse, baie), comme dans Concarneau/Konk-Kerne ou Le Conquet/Konk-Leon, par exemple. En breton, la prononciation du nom de la commune admet des variations localement. Les deux faits notables toutefois sont les suivants : la plupart du temps la seconde voyelle a évolué en un -o nasalisé ou en une voyelle atone qui en découle, en raison de l'accentuation sur Tre qui précède. Cette voyelle "on" (-o nasalisé) se retrouve dans les attestations du nom dans la production écrite de langue bretonne depuis près d'un siècle également, à savoir dans Tregon. L'autre phénomème est la palatisation du /g/ qui devient /j/.

Ofis publik ar brezhoneg

Rouedadoù sokial