Ce toponyme est formé en tête de Trev, qui veut d'abord dire "lieu habité" (et non pas "trève", c'est-à-dire succursale de paroisse, sens que le terme prendra plus tard) et désigne souvent un centre de peuplement civil remontant à l'installation des Bretons dans la péninsule, à partir du IVe siècle. Cet endroit faisait initialement partie de la paroisse primitive de Plovan. Comme cela se rencontre fréquemment après l'élément Trev, le déterminant est le nom d'un personnage, en l'occurrence "Bozcat". Ce saint, qui est le patron de l'église de Tréogat, est attesté dans un document du IXe siècle sous la forme Budcat, que Bernard Tanguy (Dictionnaire des Noms de Communes du Finistère) rapproche de Budecac, saint dont les reliques se trouvent au monastère de Glastonbury en Grande-Bretagne. Le nom est quant à lui composé du vieux-breton Bud, "victoire" et Cat, Kad en breton moderne, "combat". Ce nom était porté comme nom de baptême au XVIIIe siècle encore dans le Pays Bigouden.